Exposition ENCHANTÉ au LAAC - Dunkerque 2018
Vernissage de l'exposition << ENCHANTÉ >> au LAAC .
Un vernissage un peu particulier pour nous ; en effet nous avions rendez-vous pour ce vernissage à 16 H 30 et comme nous étions en avance, nous avons flâné dans les jardins du LAAC .
16 H 15, nous entrons au musée et la surprise, la visite est commencée depuis 1/4 Heure .
Bon, Monique suit la foule et moi je reprends les salles depuis le début pour faire quelques photos de chaque thème .
Présentation de l'exposition Par Madame Sophie Warlop Directrice des musées, par Monsieur Richard Scoot commissaire de l'exposition et par Madame Annette Disselkamp Conseillère municipale déléguée .
C'est l'artiste Madame Séverine Hubard qui nous commente cette visite en compagnie de Monsieur Richard Scoot commissaire de l'exposition .
Comme d'habitude, je ne vous présente que les salles et quelques gros plans des œuvres exposées pour vous inviter à aller voir cette exposition .
Comment un objet ou une matière se transforme en œuvre d’art ? À quel moment se charge-t-il d’une émotion ou d’une symbolique ? Par le geste de l’artiste ? Par son travail ? Par son choix ?
Première salle :
La fabrique du sensible
La deuxième salle :
La préparation du passé
La troisième salle :
De l'ordinaire à l'exceptionnel
Quatrième salle :
Le multiple et le singulier
Cinquième salle :
Le monde comme atelier
L'artiste Madame Séverine Hubard pose pour nous .
Une partie des personnes présentes ce samedi après-midi .
Lorsque César compresse des voitures, elles deviennent sculptures ; quand Tony Cragg récupère de « vulgaires » objets en plastique pour les assembler en sculptures murales, ces objets deviennent les points de couleur d’une grande figure et il n’y a aucun doute : il s’agit bien d’art, mais comment s’opère la transformation ?
Ce sont les questions explorées par l’exposition Enchanté et que l’on peut résumer ainsi : quel est le processus ou le travail qui crée cette bascule vers l’œuvre d’art, cet enchantement qui développe notre relation sensible au monde ?
Cinq notions seront abordées pour développer ces questions : l’atelier, l’esquisse et la maquette, le détournement d’objet, la série et, enfin, la création in situ, grâce à la présence d’œuvres exceptionnelles comme Atelier, la série photographique de Gautier Deblonde, montrant des ateliers d’artistes habituellement non accessibles. Ce travail nous fait entrer dans la fabrication des œuvres, comme si pour goûter un plat, nous avions accès à la cuisine : cela n’enlève rien à la magie de la dégustation mais nous éclaire différemment.
Il y a, ensuite, les esquisses de Tinguely qui ont préparé la création du monumental Cyclop à Milly-la-Forêt : elles sont des étapes intermédiaires dans le processus de création de l’œuvre mais ne font-elles pas œuvres, elles aussi ?
Parfois un artiste s’arrête à la maquette, alors comment regarde-t-on cet objet : œuvre ou phase préparatoire?
Se pose aussi la question de la « reproductibilité », de la notion de série : quelle valeur a pour nous le geste artistique quand il est multiplié voire mécanique ? Quand Bernd et Hilla Becher accumulent les clichés photographiques de châteaux d’eau en prenant soin de n’y mettre aucune subjectivité : toujours le même cadrage, le même point de vue… ou lorsque Allan McCollum utilise des méthodes de production de masse pour nous présenter ses Véhicules parfaits qui en deviennent décoratifs : reconnaissons-nous le geste de l’artiste ?
Ce geste peut-être plus évident lorsque se crée une œuvre in situ, pour l’espace d’exposition, comme le fera l’artiste, originaire du Nord, Séverine Hubard : une toute nouvelle création pour l’exposition Enchanté !
En complément, pour évoquer ces différents processus, le livret de l’exposition recueillera des dialogues avec les artistes de l’exposition, des interviews qui affirmeront leurs regards sur ces problématiques.
Source : LAAC
Toutes les infos sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous .
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