Cérémonie du 11 Novembre 2012 à Dunkerque.
La cérémonie de l'armistice de la grande guerre c'est déroulée sous un beau soleil, il y avait beaucoup de monde devant le Cénotaphe du Beffroi .
Le cénotaphe est intégré entre les piliers ouest du beffroi Saint-Eloi *
Un détachement du 110 ème régiment d'infanterie s'était déplacé pour la cérémonie.
C'est comme d'habitude l'harmonie municipale qui ouvre et ferme les bans.
Le Poilu de la grande Guerre est impeccable dans son uniforme couleur bleu horizon.à l'époque, on ne se souciait pas beaucoup pour le camouflage!.
Le 110e régiment d’infanterie (110e RI) de Donaueshingen appartient à la brigade franco-allemande (BFA).
Les représentants de la municipalité ,les militaires et le Sous Préfet sont au garde à vous.
Mr Henri Jean a été nommé depuis peu sous-préfet de Dunkerque par arrêté du Président de la République. Depuis 2008 il était secrétaire général de la préfecture de la Haute-Vienne à Limoges.
Une belle image, le Poilu et le policier municipal !.
L'ombre du soldat inconnu flotte sur le cénotaphe ! Non Non ! simplement l'ombre du policier .
Ce sont les jeunes du conseil municipal des enfants qui déposent les gerbes.
Mr Michel Delebarre va ranimer la flamme du souvenir.
Les chanteurs de la chorale de la jeune France interprètent la Marseillaise. Les entendre chanter vous donne des frissons .
Tout le monde salut la mémoire des soldats morts au champ d'honneur.
Poilu, est le surnom donné aux soldats français de la Première Guerre mondiale. Ce surnom est typique de cette guerre, et ne fut utilisé qu'en de rares et exceptionnels cas pendant la Seconde Guerre mondiale.
La cérémonie devant le cénotaphe* est maintenant terminée nous prenons la direction de l'hôtel de Ville.
Tout le monde défile dans un ordre impeccable .
Moi, je trouve que notre armée a de l'allure.
Les trois mousquetaires ? Non trois officiers de la Marine Nationale qui défilent sabre au clair.
Un ordre décroissant impeccable.Mais on devrait changer de temps en temps pour que les filles soit devant !.
La haie d'honneur des portes drapeau des anciens combattants.
Dans l'escalier d'honneur de l'hôtel de Ville.
Mr le Maire remerciant les portes drapeau.
Ainsi que Mr le Sous Préfet.
Et des Élus. Mon ami Christian Clabaux Notre maire pour les quartiers Sud.
Notre Poilu a quitté le casque pour le calot.on dit poilu, mais lui il est bien rasé !. Impec dans son uniforme une seule petite remarque, pourquoi il n'a pas de fusil ?.Quand j'ai causé avec lui, il m'a répondu, qu'il n'en avait pas trouvé pourtant ce genre d'arme démilitarisée ça doit se trouver !.
Le 110ème était venu avec deux petits engins blindés. (Dont un Panhard ci dessus)
Il y en a qui ont la fleur au bout du fusil à Dunkerque c'est au cul de l'engin blindé.
Une belle cérémonie qui c'est déroulée sous un beau soleil ce qui a ramené beaucoup de monde devant le Beffroi .Après la cérémonie il y avait un vin d'honneur, je n'y sus pas allé trop de monde donc pas de photos .
* Le Beffroi
La tour du beffroi, construite vers 1440 sur une ancienne tour de guet du XIII siècle, était à l’origine rattachée à l’église Saint-Eloi, à qui elle servait de clocher. Haute de 58 mètres, bâtie en briques en style gothique, elle se termine par une plate-forme ; un “tourier” y a veillé pendant des siècles. En 1782, la tour est séparée définitivement de l’église. Son couronnement est modifié en 1835, puis sa base, pour recevoir le cénotaphe dédié aux morts de la Grande Guerre ; cette œuvre du sculpteur Fritel a été inaugurée en 1923 par Raymond Poincaré, président du Conseil.
* Le cénotaphe .
Enchâssé entre les piliers ouest du beffroi de Saint-Éloi, le cénotaphe du centre-ville est certainement l’un des monuments aux morts les plus étonnants de l’agglomération. Conçue par le sculpteur parisien Pierre Fritel avec l’aide d’un artiste local, Charles Marquette, cette œuvre perpétue le souvenir des quelque 1500 Dunkerquois ayant perdu la vie au cours de la der des ders. Au centre se trouve un gisant, incarnation du soldat inconnu, reposant sur un sarcophage à la base duquel ont été déposés un fusil, un sac et un casque de poilu. De part et d’autre de cette tombe symbolique, on peut lire, gravés dans la pierre, les noms des plus grandes batailles de la Grande Guerre. Enfin, surmontant l’ensemble, deux statues, allégories féminines de la Justice et de la Liberté, veillent sur l’autel de la Patrie. Officiellement dévoilée au public le 15 avril 1923, cette réalisation présente une dernière petite particularité : les noms des défunts ne figurent pas sur le monument. Ils ont été écrits sur des parchemins qui ont ensuite été placés au fond d’un coffret à l’intérieur d’une petite cavité aménagée à la base du cénotaphe."
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Marie Toutoule 13/11/2012 17:27
jepi-dunkerque.over-blog.fr 20/11/2012 10:34